L’attente
Les jours défilent, attente,
Les jours s’écoulent
Les jours s’émiettent,
Les jours entendent
Les heures tournent au cadran
Les heures s’effacent une à une au gré des ans
Les heures sont merveilleuses à l’amour
Les heures me rappellent toi jour après jour.
Les minutes s’égrènent
Les minutes se chiffrent, composent
Les minutes déferlent
Les minutes se mêlent et imposent
Les secondes inéluctables
Les secondes implacables
Les secondes inoubliables
Les secondes inacceptables.
A l’infini comme des grains de sable
Viennent se mélanger dans l’engrenage
De mes pensées, de mon cœur, de mon âme.
© G. Oppenhuis 19-08-2006 (publié le 26 mai 2010 sur ce blog)
L’attente…de tout et de rien…l’attente faite de ce temps qui fuit mais qui ne se retient pas.Une attente qui nous fait regarder l’horloge avec nostalgie ou regret…pourtant des regrets, nous devrions les laisser aller avec les minutes qui passent inéluctablement. Alors l’attente n’en est plus une alors…elle se mute en une autre vie. Très beau texte-poème Geneviève, beau week-end et gros bisous, Delvi.
L’attente amoureuse faite de larmes, mais aussi de joie. L’attente d’un voyage dans l’impatience n’aboutit aussi que sur de la joie.
L’attente ici liée au temps, ainsi qu’au poème n’est plus dans la même dimension aujourd’hui. 🙂
Elle s’est transformée. 🙂 Quoi que si j’attends des sous comme je l’ai vécu dans le passé, et ceci par nécessité, le temps alors se compte vachement et il traîne ses pas lourdement jusqu’à l’autre respiration libératrice. Bon week-end à toi aussi. 🙂 Bisous
G.
tic-tac tic-tac…
oui parfois INSOUTENABLES… et parfois horlogerie merveilleuse qu’on aimerait remonter jusqu’à ce moment où … … (((-:
Jacques Brel en parle si bien dans sa chanson : Les Vieux.
De cette horloge.