Breaking the Waves de Lars Von Trier
Souvenir d’un film dur, difficile, poignant.
Après avoir vu ce film sur Arte intitulé :
The secret life of Words, réalisé par Isabel Coixet avec Sarah Polely et Tim Robbins.
La réalisatrice traite les drames humains avec pudeur, délicatesse et légèreté écrit Télé Star.
Je ne suis pas du tout du même avis quant à la légèreté. Pour la pudeur oui, et l’approche des sujets aussi difficiles que la vie des hommes et des femmes pendant la guerre, des atteintes physiques subies par ces femmes par les soldats. Ceci mis en parallèle dans ce film avec un homme blessé sur une plate-forme pétrolière, grand brûlé volubile et aveugle, partageant à force de se côtoyer leurs douloureux secrets intimes chacun à sa manière.
En voyant ce film je pensais à ce merveilleux film vu : Breaking the Waves, et le sort quasi identique dans le sujet d’un homme blessé sur une plate-forme pétrolière peu de temps après son mariage avec une Irlandaise.
Breaking the Waves est un film danois réalisé par Lars von Trier et sorti en 1996. Ce réalisateur j’en ai découvert le talent grâce à ce premier film que j’ai vu de lui.
Dans les rôles principaux :
Emily Watson : Bess McNeill
Stellan Skarsgård : Jan Nyman
Grand Prix du jury au Festival de Cannes 1996
Prix du cinéma européen 1996 : meilleur film et meilleure actrice
César du meilleur film étranger 1997
La magie du regard de l’actrice a pu séduire le Jury ainsi que les spectateurs, tant elle jouait avec charme, naturel, à la limite d’une forme de simplicité toute rurale de la communauté dont elle est issue. Ceci dans le respect de ses traditions extrémistes à nos yeux, mais qui pour elle avait toute sa dimension et sa sincérité.
C’est sciemment que j’ai pris ce court extrait des deux principaux acteurs. Pour montrer les yeux et l’éclairage fait sur ce visage autant intérieur qu’extérieur de l’actrice, dans ce court extrait et qui se retrouvera tout au long de ce film.
Synopsis
Bess se marie à Jan, qui travaille sur une plate-forme pétrolière au nord de l’Écosse. Leur relation est passionnelle. Elle prie pour qu’il revienne sain et sauf, mais elle le retrouve paralysé après un accident de travail, incapable de bouger et bien sûr d’avoir des relations sexuelles. Il lui demande de coucher avec d’autres hommes et de lui raconter les détails. Bess accepte et connaît des relations de plus en plus déviantes et dangereuses, croyant agir selon la volonté de Dieu tout en se prostituant.
Malgré l’hostilité de sa famille et le poids de la religion rigoriste de son village, elle tente de continuer à faire vivre cet amour, par procuration, aux limites de la perversité, jusqu’à un sacrifice ultime.
Un film noir, dur, difficile et où il est démontré que l’amour pour l’autre peut aller au-delà de bien des limites, tout au nom de cet amour là !
La question se poste oui, mais à quel prix ? Un film qui ne laisse pas du tout indifférent et qui bouleverse.
Je n’ai pas vu le premier film dont tu parles par contre Breaking the waves si , j’ai beaucoup aimé . Tu as raison c’est un film bouleversant tout en nuances et le jeu des acteurs et actrices est vraiment superbe .
Tu as du te demander où était la musique sur mon dernier billet . Je ne sais pas ce qui s’est passé mais les morceaux n’ont pas été enregistrés sur ma playlist si tu veux écouter la Tarentella j’ai mis maintenant un lien sur le billet il suffit de cliquer sur ici .
Je ne sais pas quel est le conflit entre deezer et wordpress mais je n’arrive plus à mettre ce que je veux sur le blog .
Bonne soirée
Bisous
Je me souviens très bien de « Breaking the Waves », effectivement c’est un film très perturbant. Qui pose justement la question « jusqu’où ne pas aller trop
loin ?
comme toi, j’ai aimé ce film et j’ai souffert……c’est un film poignant, dur…..plein de souffrances, on peut peut-être y trouver de la légéreté….. il y a de la naïveté chez la jeune actrice……..je suis arrivée à un âge, où j’ai des difficultés à regarder ce genre de film, je suis devenue trop sensible…et pourtant, un autre genre ne m’intéresse pas….je ne connais pas Breaking….sinon pour voir un film potable, c’est sur Arte…Bon dimanche bises.