Souvenir,
Si le vol des mouettes te rend si triste,
Si la vue des vagues blanches t’attriste
Si elles ne font qu’augmenter ton émoi,
Pense qu’à des kilomètres de là
Ta bien-aimée songe à toi.
Elle pense à ces instants trop courts
Qui ne font qu’accroître leur amour.
A ces baisers plein de fièvre,
Où tout s’achève comme dans un rêve.
Au bel oiseau sur la surface du lac
Nullement troublé par les ressacs
Et qui se balance au gré du vent,
Souvenir vivant, de leur premier serment.
Bientôt les yeux plein de tendresse
Ils rediront leur belle promesse
Et ce seront mille « je t’aime »
Qui formeront pour eux tout un poème.
© freesia – Années 1960-1970
J’adore ce texte…trés bien écrit.
Bonsoir Mich, Merci à toi 🙂
Si en plus tu as adoré que demander de plus ? 🙂
Bisous
C’est très beau, ça sent le premier amour, tendre et passionné à la fois … les premiers « je t’aime » que jamais l’on n’oublie … et qui restent cachés au fond d’un tiroir comme autant de souffles dans la mémoire. Souvenir et mélancolie, on aimerait tellement que cela puisse exister toute sa vie. Bon dimanche à toi Freesia.
Bonsoir Solange,
Ce sont des poèmes de jeunesse, et l’imagination est si débordante 🙂 Merci pour ton passage et ton commentaire si beau et plein d’espoir.