Souvenir,

Si le vol des mouettes te rend si triste,

Si la vue des vagues blanches t’attriste

Si elles ne font qu’augmenter ton émoi,

Pense qu’à des kilomètres de là

Ta bien-aimée songe à toi.

Elle pense à ces instants trop courts

Qui ne font qu’accroître leur amour.

A ces baisers plein de fièvre,

Où tout s’achève comme dans un rêve.

Au bel oiseau sur la surface du lac

Nullement troublé par les ressacs

Et qui se balance au gré du vent,

Souvenir vivant, de leur premier serment.

Bientôt les yeux plein de tendresse

Ils rediront leur belle promesse

Et ce seront mille « je t’aime »

Qui formeront pour eux tout un poème.

© freesia – Années 1960-1970

 

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À propos de filamots

Sur le fil des mots. Je rassemble pour mes enfants, les textes anciens et nouveaux ainsi que futurs que je dépose sur ce blog. L'occasion pour moi de faire de belles rencontres virtuelles, et de m'améliorer dans l'écriture de quelques nouvelles lorsque l'inspiration est au rendez-vous. Je partage aussi ma passion pour la photographie en tant qu'amateur. Je suis autodidacte en informatique, lecture, musique, etc....

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  1. mich dit :

    J’adore ce texte…trés bien écrit.

  2. Solange dit :

    C’est très beau, ça sent le premier amour, tendre et passionné à la fois … les premiers « je t’aime » que jamais l’on n’oublie … et qui restent cachés au fond d’un tiroir comme autant de souffles dans la mémoire. Souvenir et mélancolie, on aimerait tellement que cela puisse exister toute sa vie. Bon dimanche à toi Freesia.

Merciii ! C'est gentil d'y avoir pensé.

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